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18 Décembre 2000 : Résultats de l'enquête sur les viols à l'Ecole de Police
4-5 Décembre 2000 : Accusation de viols de femmes à l'Ecole de Police d'Abidjan
30 Novembre 2000 : Rejet de la candidature d'Alassane Ouattara
27 Octobre 2000 : Découverte d'un charnier
25 Octobre 2000 : Fuite du général Robert Gueï
22 Octobre 2000 : Elections présidentielles
22 Octobre 2000 : Elections présidentielles Le RDR et le PDCI ont appelés au boycott de ces élections qui se sont finalement déroulées dans le calme.
24 Octobre 2000 : Dissolution de la Commission Nationale Electorale (CNE) par le ministre de l'Intérieur.
Le général Robert Gueï est déclaré vainqueur. Laurent Gbagbo se déclare à son tour Président de la République de Côte
d'Ivoire et appelle la population à descendre dans le rue.
25 Octobre 2000 : Fuite du général Robert Gueï 27 Octobre 2000 : Découverte d'un charnier dans la commune de Yopougon.
On dénombre 57 morts. La thèse la plus probable est une vengeance des gendarmes de la caserne d'Abobo après le meutre de
l'un des leurs. Cette thèse fait suite à l'enquête de 2 ONG : la Fédération Internationel des Droits de l'Homme (FIDH) et
Reporters Sans Frontières (RSF).
30 Novembre 2000 : Rejet de la candidature d'Alassane Ouattara 4-5 Décembre 2000 : Accusation de viols de femmes à l'Ecole de Police d'Abidjan 10 Décembre 2000 : Des partisans d'Alassane Ouattara empêche le scrutin des élections législatives
partielles dans trois régions du Nord du pays. Ces violents incidents ont été provoqués suite à l'exclusion par la Cour
suprême de la candidature d'Alassane Dramane Ouattara, ancien premier ministre de Félix Houphouët-Boigny. Lors de
ces affrontements, des équipements servant aux élections avaient été détruits, des administrateurs locaux avaient été
chassés et la maison du candidat PDCI avait été brûlée. La question de la sécession du Nord avec le reste du pays avait
même été abordée.
Les résultats partielles de ces élections sont :
Il reste alors 26 sièges à pourvoir.
18 Décembre 2000 : Résultats de l'enquête sur les viols à l'Ecole de PoliceOctobre 2000
Les candidats à ces élections sont :
le général Robert Gueï, chef de la junte militaire et Laurent Gbagbo, leader du FPI (Front Populaire Ivoirien). Le premier
est soutenu par la droite française par la présence de l'amiral Janou Lacaze, consultant en sécurité en Côte d'Ivoire. Le
second est quant à lui soutenu par une partie du Parti Socialiste français et notamment Henri Emmanuelli. Les candidatures
d'autres personnes ont été écartées pour diverses raisons électorales et surtout Alassane Dramane Ouattara, leader du RDR
(Rassemblement Des Républicains) qui a été déclaré inéligible pour une question de nationalité. A. Ouattara est soutenu par
le FMI et les Etats-Unis.
De violents affrontements entre des factions des forces armées ont lieu dans le camp militaire d'Akouedo. Des milliers de
personnes favorables à Laurent Gbagbo manifestent dans toutes les villes de Côte d'Ivoire et provoquent le départ du
général Robert Gueï. Celui-ci se réfugie dans son village à l'Ouest du pays.
Novembre 2000
La Cour Suprême rejette la candidature du leader du RDR pour les élections législatives, au motif que celui-ci n'est pas
ivoirien. Rappelons qu'Alassane Ouattara a été premier ministre du président Félix Houphouët-Boigny.
Décembre 2000
Les 4 et 5 Décembre, le RDR avait appelé à manifester contre l'invalidation de la candidature aux législatives de
M. Ouattara par la Cour suprême. Des violences avait suivies ces manifestations et 302 personnes avaient été interpelées et
conduites à l'Ecole de police. Parmi elles, une vingtaine de femmes originaires du Nord sembleraient avoir été violées,
d'après l'Association Ivoirienne des droits de la femme (AIDF).
L'enquête officielle, ordonnée par Laurent Gbagbo, montre que des gendarmes non-indentifiés ont livré trois femmes arrêtées
lors des manifestations du 4 Décembre 2000 à des civils qui les ont violés en leur présence. L'enquête rejette cependant
le fait que ces crimes se soient produits dans les locaux de l'Ecole de Police. Une plainte contre X a été déposée par
l'Etat pour retrouver les auteurs de ces actes.
Dernière mise à jour : 9 Novembre 2004 / www.samadougou.com
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