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Dimanche 29 Septembre 2002 : Evacuation de Korghogo
Samedi 28 Septembre 2002 : Affrontements entre rebelles et loyalistes
Vendredi 27 Septembre 2002 : L'évacuation de Bouaké se poursuit
Jeudi 26 Septembre 2002 : L'évacuation de Bouaké se poursuit
Mercredi 25 Septembre 2002 : Evacuation d'étrangers à Bouaké
Mardi 24 Septembre 2002 : Le Burkina Faso mis en cause par la Côte d'Ivoire
Lundi 23 Septembre 2002 : Règlement de comptes interne ?
Dimanche 22 Septembre 2002 : Les français protègent leurs ressortissants
Samedi 21 Septembre 2002 : Montée de la xénophobie ?
Vendredi 20 Septembre 2002 : Gbagbo de retour à Abidjan
Jeudi 19 Septembre 2002 : Soulèvement militaire en Côte d'Ivoire
Samedi 9 Décembre 2002 : Entretien Eyadéma-Gbagbo à Yamoussoukro.
Paris exige que "la lumière soit faite" concernant les charniers.
Les rebelles du MPCI affirment être "prêts à reprendre l'offensive au cas où rien n'est clarifié sur le charnier" dans
l'ouest.
Vendredi 8 Décembre 2002 : Attaque du MPCI contre les forces gouvernementales dans l'est.
Jeudi 7 Décembre 2002 : Appel à une "mobilisation générale" sur la base du volontariat.
L'agence missionnaire catholique Misna fait état de la découverte de cadavres d'au moins 86 gendarmes et soldats tués
lors des affrontements avec la rébellion, ensevelis dans un charnier près de Bouaké.
Mercredi 6 Décembre 2002 : L'armée déclare poursuivre des opérations de "ratissage" à Man, après l'avoir
reprise aux rebelles.
Mardi 5 Décembre 2002 : Des soldats français découvrent un charnier près du village de Monoko-Zohi (ouest),
qui contiendrait, selon des témoignages, les corps de 120 personnes, essentiellement des immigrés ouest-africains. Abidjan
et le MPCI rejettent toute responsabilité, s'accusant mutuellement d'en être les auteurs.
Lundi 4 Décembre 2002 : L'armée lance une offensive contre Toulépleu (extrême ouest).
Dimanche 3 Décembre 2002 : Rencontre à Bamako des présidents Gbagbo et Compaoré, qui condamnent les
exactions contre les civils et les "tentatives de déstabilisation" de la Côte d'Ivoire.
Vendredi 1er Décembre 2002 : Evacuation des étrangers de Man.
Les troupes françaises évacuent quelque 160 étrangers depuis l'aéroport de Man lors d'une opération marquée par les
premiers affrontements meurtriers entre militaires français et rebelles: une dizaine de morts chez les rebelles et un
blessé français.
Samedi 30 Novembre 2002 : Touba, au nord de Man, passe sous contrôle du MJP.
Jeudi 28 Novembre 2002 : Offensive de forces gouvernementales accompagnées de mercenaires dans la région
de Vavoua (ouest).
Le Mouvement populaire ivoirien du grand ouest (MPIGO) et le Mouvement pour la justice et la paix (MJP), deux nouveaux
groupes, revendiquent la prise de Man et Danané (extrême ouest).
Mercredi 27 Novembre 2002 : Visite du chef de la diplomatie française, Dominique de Villepin, marquée par
l'exfiltration de Côte d'Ivoire d'Alassane Ouattara. Les deux camps s'engagent à Lomé à oeuvrer pour une solution
politique.
23 Novembre 2002 : Poursuite des assassinats et enlèvements à Abidjan malgré le
couvre-feu.
Les cas d'arrestations, d'enlèvements et d'assassinats, souvent politiques, se poursuivent à Abidjan, la capitale
économique de Côte d'Ivoire, en dépit d'un couvre-feu durci et dans un climat de crise politico-militaire qui dure depuis
deux mois.
Dès les premières heures de l'insurrection, le 19 septembre, des personnalités politiques de premier plan ont été tuées
dans des circonstances non élucidées: le ministre de l'Intérieur Emile Boga Doudou, l'ancien chef de la junte le général
Robert Gueï.
Plus récemment, le corps d'Emile Téhé, président d'un petit parti d'opposition, a été retrouvé criblé de balles dans la
forêt du Banco à Abidjan. Le frère de Louis Dacoury-Tabley, ancien compagnon de route du président ivoirien Laurent Gbagbo,
le dr Benoît Dacoury-Tabley, a été retrouvé mort à Abidjan après avoir annoncé son ralliement à la rébellion.
Des dizaines d'autres personnes, militants politiques ou simples citoyens, ont connu le même sort.
"Nous avons dénombré cinquante tués par balles rien qu'à Abidjan dont nous avons pu voir les cadavres nous-mêmes. Il y
en a certainement plus mais nous recensons uniquement les cas que nous avons pu confirmer de visu ou par un témoignage
direct", a déclaré à l'AFP Me Ibrahima Doumbia, vice-président du Mouvement ivoirien des droits de l'homme (MIDH).
Les témoignages concordent sur le modus operandi: des hommes en uniforme viennent chercher les victimes, souvent pendant
les heures de couvre-feu (19h00 à 06h00 -locales et GMT- à Abidjan), pour les arrêter et les emmener vers des destinations
inconnues.
Les autorités ont jusqu'à présent affirmé que ces "hommes en treillis" étaient des "individus mal intentionnés"
étrangers aux forces armées, voire des rebelles infiltrés.
Le MIDH a répertorié plus de 150 cas d'arrestations depuis le 19 septembre, visant essentiellement des personnes de
confession musulmane ou portant un nom originaire du nord du pays, mais aussi des militants de partis d'opposition comme
l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI) du général Gueï ou le Rassemblement des républicains (RDR)
d'Alassane Ouattara.
Certains ont été libérés, mais d'autres sont détenus depuis plus de six semaines.
"Pour les disparus, on a dénombré 11 cas de personnes arrêtées par les forces de l'ordre et non localisées. Certains
sont détenus dans des lieux inconnus et d'autres sont morts, mais leur corps n'a pas été retrouvé", a indiqué Me Doumbia.
"Il y a des escadrons de la mort, nous l'affirmons, leur mission est de tuer des personnes, pas de faire des enquêtes.
Ces escadrons de la mort échappent à la hiérarchie militaire classique, mais sont contrôlés d'un endroit bien précis et
sont organisés", a-t-il ajouté.
Pour le président de la Ligue ivoirienne des Droits de l'Homme (LIDHO), Martin Bléou, "l'insécurité grandissante est
due aux escadrons de la mort, des gens dont on n'a pas l'identité et qui sèment la terreur, on est tous comme en sursis,
et c'est inquiétant".
La LIDHO est en train de mettre en place un système de recueil de témoignages, estimant "qu'il y a des violations des
droits de l'Homme un peu partout", a-t-il indiqué à l'AFP.
"Les escadrons de la mort je ne peux pas dire que ça existe ou que ça n'existe pas. Nous luttons dans l'armée et dans
la gendarmerie contre ce genre d'individus", a déclaré à l'AFP un haut responsable militaire ivoirien.
Plusieurs témoignages recueillis par l'AFP font état de "listes noires" qui circulent au sein de certains éléments des
forces loyalistes, concernant surtout des habitants des zones contrôlées par les militaires rebelles jugés trop favorables
aux mutins.
Le 11 novembre dernier, le Collectif de la société civile pour la paix (CSCP), qui rassemble confessions religieuses et
organisations de défense des Droits de l'Homme, s'inquiétait de l'"insécurité grandissante en Côte d'Ivoire".
Le collectif interpellait "les pouvoirs publics et d'abord le Chef de l'Etat, afin que l'Etat (...) fasse toute la
lumière sur les exécutions sommaires".
Dans un point de situation récent, le porte-parole de l'Etat major ivoirien, le lieutenant-colonel Jules Yao Yao,
indiquait que "des enquêtes ont été ouvertes et déboucheront sur les procédures judiciaires qui seront conduites jusqu'au
terme".
Vendredi 1er Novembre 2002 : Le gouvernement accepte le principe d'une amnistie et d'une réintégration
des mutins dans l'armée.
Mercredi 30 Octobre 2002 : Début des négociations de Lomé.
Début à Lomé des premières négociations directes entre gouvernement et rebelles.
Le président du Conseil national islamique de Côte d'Ivoire dénonce "l'ostracisme" et les arrestations dont sont
victimes les musulmans dans le pays.
Mardi 29 Octobre 2002 :
Amnesty International
dénonce les massacres de dizaines de civils à Daloa et appelle les forces loyalistes et rebelles à cesser les exactions.
Le secrétaire général du Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire
(MPCI, branche politique de la rébellion), Guillaume
Soro, affirme que des généraux, des colonels et d'autres officiers supérieurs de l'armée soutiennent la rébellion.
Vendredi 25 Octobre 2002 : Le président burkinabè estime que les "causes réelles" de la crise sont "internes".
Jeudi 24 Octobre 2002 : Le président Gbagbo déclare qu'Alassane Ouattara est une vraie "pomme de discorde"
entre Paris et Abidjan. Il dénonce également une "complicité ne serait-ce que passive" du Burkina Faso avec les rebelles.
Mercredi 23 Octobre 2002 : Paris hausse le ton. La France "exige"
d'Abidjan la fin des attaques contre des civils français et étrangers, ainsi que "contre les forces françaises".
Mardi 22 Octobre 2002 : Envoi de renforts militaires français.
La France envoie des renforts pour assurer sa mission de contrôle de cessez-le-feu, qui s'ajoute à celle de sécurisation
des étrangers.
Toutes les écoles françaises à Abidjan sont fermées, à la suite d'une violente manifestation (plusieurs milliers de personnes)
devant la base militaire française du 43ème BIMA (Bataillon d'Infanterie de Marine) à Port Bouet.
Les forces de l'ordre sont étrangères aux exactions à Daloa contre des civils, affirme un conseiller du président Gbagbo.
L'armée française dément devoir enquêter sur des exactions. Des témoignages ont fait état d'exactions par les forces
loyalistes à Daloa contre des membres de la communauté Dioula.
Bamako affirme que des Maliens ont été tués en Côte d'Ivoire, "notamment à Daloa".
Les mutins demandent aux troupes françaises "d'intervenir à Daloa".
Rassemblement anti-francais devant l'ambassade de France à Abidjan.
Dimanche 20 Octobre 2002 : Déploiement de militaires français.
Les militaires français se déploient sur une ligne médiane traversant le pays d'est en ouest.
Samedi 19 Octobre 2002 : Amnesty International dénonce des exactions en Côte
d'Ivoire.
L'organisation de défense des droits de l'Homme
Amnesty International
a dénoncé des "violations commises à Abidjan par les
forces de sécurité" et des "exactions" par les rebelles ivoiriens dans leurs zones de contrôle.
"Les deux parties en conflit s'en sont pris notamment à des civils, soupçonnés d'être des partisans de l'autre camp, ce
qui a provoqué le déplacement de dizaines de milliers de personnes", affirme Amnesty, dont une délégation a enquêté durant
dix jours à Abidjan, début octobre.
Selon Amnesty, les forces de sécurité ivoiriennes ont commis depuis le début de l'insurrection, le 19 septembre, des
"exécutions extrajudiciaires" et ont procédé à de multiples "arrestations arbitraires et détentions au secret".
La délégation d'Amnesty n'a pu se rendre en zone rebelle mais souligne avoir "recueilli des informations sur plusieurs
exactions commises par ces troupes, notamment des exécutions sommaires de membres des forces de sécurité et d'autres
personnes soupçonnées d'être des partisans du gouvernement." Amnesty déplore n'avoir pas eu accès aux personnes détenues
au secret depuis le 19 septembre à Abidjan.
Cinquante-neuf personnes, dont Aly Keita, porte-parole adjoint du Rassemblement des républicains (RDR, opposition)",
seraient ainsi détenues selon le rapport qui cite le procureur de la République.
L'organisation fait aussi mention de "destructions de logements et de racket par les forces de sécurité", se fondant
sur "le témoignage d'une cinquantaine de personnes vivant dans différents quartiers dont les maisons ont été détruites et
qui ont été dépouillées de leurs biens".
"Ces événements se sont déroulés dans une atmosphère de nationalisme exacerbé, relayé par certains médias dont la
radio-télévision d'Etat", ce qui "a pu inciter des civils et des militaires à s'en prendre à des populations étrangères,
principalement des Burkinabè", est-il souligné.
Amnesty s'inquiète encore "du harcèlement dont sont victimes des journalistes ivoiriens et étrangers".
Côté mutins, l'organisation fait état d'informations selon lesquelles "de nombreuses personnes, membres des forces de
sécurité, trouvées +en tenue+ alors qu'elles ne combattaient pas, ont été froidement abattues" par les rebelles.
Amnesty dénonce "un usage excessif de la force contre des manifestants pacifiques" à Bouaké, et "s'inquiète du sort de
dizaines de personnes, dont des membres des forces de sécurité", arrêtées notamment à Bouaké, "dont on est sans nouvelles".
"Des témoins ont affirmé avoir vu de jeunes gens âgés de quatorze ans et maniant avec difficulté des armes", ajoute
l'organisation, qui "s'inquiète particulièrement de ce phénomène d'enrôlements de jeunes gens."
11 Octobre 2002 : Crise humanitaire en préparation.
Niamey prêt à dépêcher 250 soldats dans le cadre de la CEDEAO.
Le PAM se prépare à une "crise humanitaire de grande ampleur".
10 Octobre 2002 : Offensive imminente des rebelles.
Les rebelles annoncent une offensive imminente à partir de Bouaké.
Le Premier ministre bukinabè déclare que son pays n'est pas un "agent déstabilisateur" mais qu'il est
"paré à toute éventualité" en cas de poursuite des exactions contre ses ressortissants.
9 Octobre 2002 : L'appel de Gbagbo rejetté par les rebelles.
Les rebelles rejettent l'appel du président Gbagbo et expriment leur défiance envers le pouvoir.
Le secrétaire d'Etat adjoint américain pour les Affaires africaines exhorte le président Gbagbo à adopter une
"ligne très tolérante".
8 Octobre 2002 : Gbagbo prêt à négocier de nouveau.
Le président Gbagbo appelle ses compatriotes à ne pas attaquer les Français et les immigrés ouest-africains.
Il se dit prêt à négocier avec les rebelles à condition qu'ils déposent les armes.
7 Octobre 2002 : Pression de Paris sur Gbagbo.
Paris demande au président Gbagbo de signer l'accord.
Des combats intenses se déroulent pour la deuxième journée dans Bouaké entre rebelles et forces loyalistes.
6 Octobre 2002 : Refus de Laurent Gbagbo de signer le cessez-le-feu.
Le président ivoirien se refuse brutalement à signer un accord de cessez-le-feu avec les rebelles, à l'issue d'une
semaine de médiation de la CEDEAO.
3 Octobre 2002 : .
Des représentants rebelles à Korhogo demandent le retrait des troupes françaises.
2 Octobre 2002 : La France n'entrera pas dans la guerre.
Paris rejette toute idée de s'engager dans une guerre en Côte d'Ivoire.
1er Octobre 2002 : L'objectif des rebelles.
Les rebelles déclarent vouloir renverser le régime et demandent à la France d'observer une "stricte neutralité".
Décembre 2002
Novembre 2002
Octobre 2002
![]() Photo de Gia-Paolo Accardo |
La thèse d'un règlement de comptes interne est avancée par certains journaux français. Le gouvernement ivoirien qualifie
cette thèse de "montage grossier".
Alassane Ouattara accuse pourtant des gendarmes d'avoir voulu l'assassiner le 19 Septembre, tout comme l'a été le général Guei. |
Dimanche 22 Septembre 2002 : Les français protègent leurs ressortissants
Plus d'une centaine de militaires français sont envoyés en renfort "pour assurer la sécurité des ressortissants français
et de la communauté internationale".
Samedi 21 Septembre 2002 : Montée de la xénophobie ?
Un conseiller du président Gbagbo affirme que des "mercenaires étrangers", soutenus par un pays de la région, participent
à la tentative.
Plusieurs milliers de logements dans des quartiers de la capitale, peuplés majoritairement par des immigrés, sont incendiés. Les habitants en attribuent la responsabilité à des gendarmes.
Vendredi 20 Septembre 2002 : Gbagbo de retour à Abidjan. Le président Gbagbo, rentré à Abidjan, déclare: "La Côte d'Ivoire est attaquée". Il évoque à mots couverts une possible implication étrangère.
Des proches du général Gueï affirment que celui-ci a été victime d'un "assassinat" et "n'était pas impliqué". Selon un témoin, la femme du général Gueï a été tuée. Son aide de camp a été retrouvé mort.
Jeudi 19 Septembre 2002 : Soulèvement militaire en Côte d'Ivoire
Les domiciles des ministres de la Défense et de l'Intérieur et du chef d'état-major à Abidjan sont
attaqués, alors que le président Laurent Gbagbo se trouve en Italie. Attaques contre l'école de
gendarmerie d'Abidjan, le camp de gendarmerie d'Agban, la deuxième ville du pays, Bouaké (centre),
et la principale ville du nord, Korhogo. Le ministre de l'Intérieur, Emile Boga Doudou l'homme fort du régime, et le
commandant militaire de Bouaké sont tués.
Un groupe de soldats qui devaient être prochainement démobilisés s'est soulevé, indique l'un d'eux.
A Rome, un conseiller du président Gbagbo affirme que le général Robert Gueï est derrière les "troubles". Le ministre de la Défense annonce que l'ancien chef de la junte militaire a été retrouvé mort à Abidjan.
La télévision officielle annonce une "tentative de coup d'Etat".
L'armée "contrôle la situation" à Abidjan, déclare le ministre de la Défense, qui fait état de "petites poches de résistance" à Korhogo et Bouaké.